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Photo du rédacteurJulie Joannès

Chronique sur "Le morpho Bleu" de Jean-Louis Roujean.

Dernière mise à jour : 10 juil. 2022

Certains le savent : je suis une grande fan des thrillers policiers. Alors, quand je chronique sur un roman de ce thème là, tout y passe. Je n’ai pas du tout réussi à me mettre dans l’histoire. Je l’ai lu parce que j’ai pour habitude de finir un livre quand je le finis, mais ici, je n’ai pas pu ressentir les émotions du protagoniste, et ça m’a beaucoup déplu. Je ne saurais dire si la plume n’est pas faite pour moi, ou s’il manquait le petit truc. J’ai d’ailleurs mis longtemps à me mettre à cette lecture. Le résumé était vraiment bien et m’attirait, mais je n’ai pas eu ma fibre habituelle sur les thrillers. Concernant l’histoire, elle est plutôt bien, on y apprend beaucoup de choses, comme la cryogénisation, les papillons, les couleurs mais également les Etats-Unis. J’ai lu énormément de thriller se passant aux USA, alors ce petit ‘’clin d’œil’’ était bien appréciable. Je ne sais pas si l’auteur a également mes références en auteur de thriller, où si tout simplement, il aime les USA. J’ai cependant été déçue à plusieurs moments, et j’ai trouvé que la procédure du policier n’était pas super. Également niveau relations amicales comme amoureuses. Est-ce que l’auteur n’osait pas écrire ce qu’il voulait, et formait un blocage sur certaines scènes ? J’ai également eu beaucoup de mal niveau procédure policière. Les ayant étudiés (merci ma curiosité), je me suis à plusieurs fois retenu de pousser un cri parce que je ne comprenais pas réellement l’ordre de la procédure utilisée. Je ne sais également pas si je lis trop de thrillers ou non, mais me dire à plusieurs fois que ce ne pouvait être que ce personnage le coupable, et m’apercevoir que j’avais bel et bien raison m’a un peu coupé le moral.

J’ai été contente malgré tout de pouvoir faire un tableau pour relier les personnes au fur et à mesure qu’ils arrivaient dans l’histoire, et j’avoue que je me suis bien éclatée en le faisant. J’aimerais bien avoir plus de détail sur la fin, elle est un peu floue de mon côté. Est-ce fait exprès pour tenir en haleine le lecteur ? Y a-t-il une suite envisageable ? Ou la boucle est-elle bouclée ?



Une citation qui m’a particulièrement touchée :


« On est prêt à expédier des êtres humains sur la planète Mars, mais on est incapable de maintenir la superficie actuelle de la Floride. »



Note : 14/20




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