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Photo du rédacteurJulie Joannès

Chronique sur Behind The Wall de Charly Mey

Dernière mise à jour : 22 févr.

Que dire sur ce roman ? Je l’avoue, j’ai souvent du mal à me mettre à fond dans une histoire quand elle ne démarre pas par un meurtre. Mais ici, j’ai été agréablement surprise. J’ai été tenue en haleine vers les 45% du livre, et je ne l’ai pas lâché entre temps. Le livre parle de deux femmes, juste incroyable, qui se battent pour leur droits. J’ai aimé le courage de Frederica, comme j’ai aimé la fougue de Cassie. J’ai apprécié découvrir cette société, enfin, ce qu’elle était au début. La suite ne m’a pas fait « peur », mais j’avais l’impression de lire une société que l’on dépeint encore à ce jour. Mon cœur s’est accéléré à plusieurs moment, et j’avais la larmichette à l’œil quand j’avais peur pour les deux jeunes femmes. Allaient-elles réussir à aller à leur but ? Allaient-elles pouvoir s’en sortir vivante ? J’avoue que je n’étais sûre de rien, et oh oui, comme j’avais peur pour elle. Vous vous demandiez s’il était possible d’avoir peur pour un personnage fictif ? Et bien c’est possible. J’avais toujours ce « 6e sens » défaitiste qui me disait que ça n’allait pas réussir, et quand il y avait une petite victoire, j’étais plus que ravie. Cependant, j’ai dû m’y reprendre à deux fois pour la fin, et j’espère qu’il y aura peut-être un jour une suite ? Peut-être un petit coucou à ma conscience qui se dit que j’ai lu ce roman en moins de vingt-quatre heure alors qu’il a fallu plus de 24h à l’auteure pour l’écrire. Pour un premier roman, il mérite d’être connu, et j’incite toute personne aimant les livres voulant prôner le combat de l’égalité, aimant l’univers de la politique qui, parfois part en n’importe quoi (pour ne pas dire de gros mot), de lire ce livre. J’ai été bluffé, et je ne regrette pas avoir dévoré ce livre, finalement.


Quelques citations que j'ai particulièrement apprécié :


"Mais qu'était la vie si on ne pouvait pas critiquer les autres, n'est-ce-pas ? Et que serait-elle si on ne trouvait plus de ragots croustillants à partager au bureau ? "

"[...] La même société dans laquelle elles devaient garder la tête haute, se comporter comme des femmes parfaites, mais sans savoir, sans connaissance et encore une fois, cette putain de société dans laquelle les inégalités entre hommes et femmes ne cessaient de se creuser au fur et à mesure, dans laquelle le viol et le meurtre des femmes étaient désormais courant [...]"


Note : 17/20


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