INTRODUCTION
Hello à tous, Nous nous retrouvons aujourd'hui pour une interview écrite, d'un auteur dont je vous ai déjà parlé deux fois : DOPFFER. Il y a quelque temps je vous ai parlé de sa nouvelle "Riguel le téméraire", mais j'ai voulu aller plus loin qu'une simple chronique, et j'ai interviwé l'auteur ! Je vous laisse avec la suite ! N'hésitez pas à partager autour de vous cet article, pour que l'auteur soit connu par un maximum de personnes!
P.S : Le violet sont mes questions et le rouge représente ses réponses!
L’AUTEUR
Comment vous est venu cette idée d’écrire cette nouvelle ?3
Cette aventure s’inscrit dans une série de 10 nouvelles, dont actuellement 6 sont déjà parues. Cette série de nouvelles sera conclue par la parution d’un roman, qui regroupera chaque personnage principal des nouvelles dans un grand récit.
Le tout s’intitule le Cycle de Barcil."
Il y a-t-il une suite, ou l’on suit également un autre personnage, en faisant apparaître Riguel, ou alors c’est une vraie fin ?
Chaque nouvelle peut se suffire à elle-même, ce qui implique que la fin de Riguel le Téméraire est une vraie fin à cette aventure. Cependant, les récits étant tous interconnectées, j’invite donc le lecteur curieux à poursuivre sa découverte du Cycle de Barcil en se penchant sur l’aventure d’Ugo le Sage, où il retrouvera Cassini.
Pourquoi ne pas avoir essayé de faire un roman ?
Le roman est effectivement en cours d’écriture. Celui-ci regroupera tous les personnages principaux des nouvelles dans une grande aventure. Les 10 nouvelles sont en fait une introduction au roman, une façon pointilliste de faire découvrir mon univers au lecteur.
Etes-vous plus du style à faire des chapitres épistolaires, ou tout du même point de vue ?
J’aime entrer dans la tête des personnages, exprimer à travers leurs décisions et leurs actes leurs différents points de vue. Cette volonté d’étude du caractère humain peut se traduire par des chapitres pouvant revêtir des formes diverses et variées : tantôt coupés au rasoir, tantôt plus longs, ou bien immersifs ou contemplatifs…
Pourquoi une autoédition ?
Tout d’abord, le fait de m’affranchir d’une ligne éditoriale issue d’une maison d’édition me permet de travailler sur la forme des textes dont j’ai envie. Ma créativité reste donc en axée sur les enjeux du récit global de mon histoire.
Ensuite, publier les nouvelles au fur et à mesure de leur écriture me permet d’être en contact direct avec le lecteur. C’est pour moi un moyen de le faire entrer dans mon univers par petites touches, qui n’est pas permis par la réalité économique du système d’édition traditionnel.
Que lisez-vous à vos heures perdues ?
Mes styles de lectures sont plutôt divers et variés. J’aime changer d’univers et d’ambiance pour découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles façons de raconter des histoires.
Ce vagabondage me fait naturellement me diriger vers des auteurs actuels tels qu’Amélie Nothomb, Harlan Coben, Stephen King ou encore Alain Damasio, tout autant que vers la littérature plus classique, comme Jules Verne, Emile Zola ou H.P. Lovecraft.
Quel est la lecture qui vous a fait vous diriger vers le genre fantastique ?
Je pense que comme beaucoup, je suis entré dans l’univers fantastique par la vision de JRR Tolkien, qui reste pour moi l’un des pères fondateurs de ce genre. Je n’oublie pas non plus les auteurs comme Michael Moorcock et Robert E. Howard, qui ont aussi chacun dans leur style su apporter leur pierre à l’édifice. La multitude d’auteurs nous offre une vision plutôt élargie des possibilités de naviguer dans ces univers imaginaires.
Quels sont les références qui, à votre goût, tout le monde devrait avoir ? (Littérature, filmographies)
Les références à connaître sont diverses et variées. Mais, en tête de liste, je mentionnerai plutôt Alexandre Dumas avec son Comte de Monte-Cristo et Victor Hugo avec Les Misérables. Ce sont pour moi deux pièces majeures de la littérature française
Dans la filmographie, je citerai volontiers Braveheart, qui traite de la violence sans artifice.
Combien de temps mettez-vous à écrire une nouvelle ?
Je passe beaucoup de temps à écrire mes nouvelles, mais comme je travaille sur plusieurs textes à la fois, il m’est difficile de me rendre compte du temps passé par texte unique.
Je pense néanmoins qu’il me faut un an environ pour écrire et finaliser une aventure.
Avez-vous déjà eu le syndrome de la page blanche ?
Oui bien sûr, j’ai déjà connu le syndrome de la page blanche. J’ai développé avec le temps quelques méthodes simples pour y remédier.
Par exemple, la base pour moi consiste à tracer un squelette complet de mon histoire avant de commencer la rédaction à proprement parler du texte. Ainsi, à chaque début de séance d’écriture, je peux me focaliser sur l’une ou l’autre des parties qui m’inspirent le plus sur le moment.
Avez-vous participé à des concours d’écriture, des ateliers, avant de vous lancer dans l’écriture de vos propres nouvelles ?
Je n’ai jamais participé à des ateliers d’écriture, et ne participe que très rarement à des concours.
Ma seule expérience dans les concours a été la sélection de mon roman « Embarqué(s) ! » (Editions du Lau) au Prix Encre Marine à sa parution.
Pour le Cycle de Barcil, l’idée m’a plusieurs fois traversé l’esprit de participer à des concours de nouvelles. Mais le nombre de mots maximum des concours étant souvent bien inférieur au format de mes aventures, j’ai toujours renoncé à participer.
L’HISTOIRE
Note de l'auteur : Attention, les réponses qui suivent peuvent divulgâcher certains secrets du Cycle de Barcil. Permettez-moi donc d’être quelque peu évasif sur certaines de mes réponses.
Je laisse aussi au lecteur la liberté et le plaisir de se faire sa propre opinion sur certaines facettes du récit et des personnages.
Est-ce que l’histoire a un lien avec le climat actuel ?
La géographie à proprement parler du monde de Barcil, bien que fortement documentée pour conserver un côté réaliste, n’est pas en lien direct avec notre réalité. Par contre, les rapports géopolitiques entre les clans, les royaumes et autres empires sont inspirés en effet de notre monde.
Pour un petit clin d’œil, j’invite le lecteur à retourner la carte du monde de Barcil (disponible sur mon site Internet www.dopffer.fr).
Riguel étant orphelin, pourquoi n’a-t-il pas essayé de se sauver hors de son village ? Par peur ? Par amour pour son père adoptif ?
Ayant perdu ses parents très tôt et recueilli par un père adoptif aimant, il n’a jamais décidé de quitter son village natal pour se lancer seul à l’assaut du monde.
Au fond de lui, il a toujours su qu’il vouerait sa vie à son clan et au peuple des neiges.
Lorsque Riguel rencontre Cassini, a-t-il des sentiments pour elle ?
Riguel est subjugué par la beauté de Cassini. C’est la première fois qu’il voit une créature si gracile et si différente de tout ce qu’il a connu auparavant.
Il comprend immédiatement que cette femme hors du commun a énormément de choses à lui apprendre. Cette émotion dominera ses sentiments envers la jeune femme durant tout le temps qu’il passera avec elle.
Riguel a-t-il une fille dont il est secrètement amoureux ?
Obsédé par la perte de sa famille, par son désir de pouvoir enfin porter les armes et de faire entendre sa voix parmi les guerriers de son clan, le jeune homme n’a pas encore eu beaucoup de temps à consacrer à la gent féminine.
Quand Riguel doit plonger pour sauver Cassini, comment se sent-il ? De nature héroïque ? Galante ?
Lorsqu’il se jette dans le Grand Océan, Riguel est poussé par la curiosité. Il veut comprendre, savoir ce qu’est cet engin de feu venu à lui par le ciel.
Est-ce une invitation ou un avertissement des Dieux ?
Y-a-t-il une espèce de barrière invisible pour passer de l’île de Cassini à la contrée de Riguel ?
Le Mur sépare le continent et Astragan.
Il y a certainement une raison à tout cela, mais il falloir encore un peu de patience au lecteur pour percer le secret. Car c’est dans le roman que le fin mot de l’histoire sera donné…
Est-ce que l’île d’Astragan est comme l’une de nos villes connues pour avoir sombré sous l’eau ?
Même si l’île d’Astragan n’est pas accessible à partir du continent, elle n’a pas encore sombré.
Les clans sont inspirés de pays réels ?
Les clans, les royaumes et les nations sont bel et bien inspirés de pays réels, parfois biaisés pour apporter une touche d’imaginaire et romanesque, parfois simplifiés pour rendre plus compréhensible un certain contexte de tensions dans mes récits.
Pourquoi Riguel n’est pas étonné quand elle parle d’avion ? En a-t-il déjà vu ?
N’ayant jamais quitté son village aux abords du Désert Blanc, Riguel a une très forte conscience qu’il ne connaît pas le monde. Alors voir tomber du ciel un avion l’interpelle bien sûr, mais finalement guère plus que s’il avait vu une goélette ou un trébuchet.
Est-ce que le « désert blanc » est appelé ainsi parce que c’est en réalité une banquise, qui abritent des ours blancs ?
Le Désert Blanc est une terre vierge, c’est le terrain des ours blancs et des terribles Rahu. Mais c’est aussi l’antre du Dieu des Neiges.
Riguel parlera-t-il de sa rencontre avec Cassini ? Ou c’est un secret, qui se doit d’être gardé entre lui et le lecteur ?
La rencontre entre Riguel et Cassini est une ironie dramatique. Seul le lecteur connaîtra le point commun entre Riguel le Téméraire et Ugo les Sage…
Mais peut-être dans le roman Riguel fera-t-il allusion à l’origine de son savoir.
Cassini est-elle une vision ? Un mirage ? Pour définir qui est vaillant et qui ne l’est pas ? Qui a le droit de retourner chez soi, et celui qui mérite de mourir ?
Selon les points de vu, il y a certes des airs mystiques dans l’apparition de Cassini ; c’est pour cela que le lecteur sera seul juge de l’interprétation à donner à tout ceci. Un point de vue est malgré tout donné dans l’aventure de Ugo le Sage.
PRECISIONS
Pourquoi le Cycle de Barcil ?
Le Cycle de Barcil est le terrain de jeu que je me suis construit afin de positionner mes récits dans un univers large et cohérent. Au commencement de cet univers se trouve le jeu de rôles, car c’était sur Barcil que je faisais se dérouler les aventures de mes joueurs. Ensuite, j’ai commencé à étoffer le monde de légendes, de peuplades et d’un bestiaire fantastique pour accueillir et immerger les joueurs puis les lecteurs dans mon imagination.
Ainsi est né le Cycle de Barcil.
Pourquoi avoir choisi ces noms de villes ci ? Ont-ils une signification particulière ?
Les noms des villes sont directement inspirés de mon imaginaire. Je voulais des noms à la fois forts et évocateurs d’un certain esprit d’évasion, d’ailleurs.
REMERCIEMENTS
J'aimerais remercier l'auteur d'avoir répondu à mes questions. Et vous, de me lire ! A bientôt, Ju'
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